L’oratoire du LouvreProjet d’église porté par la congrégation de l'Oratoire de Jésus-Christ, l’édifice encastré entre la rue de Rivoli, la rue l’Oratoire et la rue Saint Honoré connu nombre de péripéties lors de sa construction. La première pierre est posée le 22 septembre 1621, mais l’église de ne sera totalement achevée que bien plus tard. Encore inachevée, mais devenue entre-temps Oratoire Royal, c’est dans cette église qu’ont lieu les services funèbres de Richelieu puis de Louis XIII et des reines Anne d’Autriche et Marie-Thérèse. Richement décoré, l’Oratoire Royal possédait un maître-autel à baldaquin, très imposant notamment orné de sculptures dues à François Pollet. L’édifice et sa décoration intérieure seront terminés en 1748 et deux ans plus tard, le 12 juillet 1750, cette église commencée 130 ans plus tôt est enfin consacrée. En raison sans doute de l’esprit de liberté qui règne dans la congrégation de l’Oratoire, la Révolution est, au début, plutôt bien accueillie. Pourtant, la congrégation elle-même sera finalement balayée par la violence révolutionnaire en août 1792. L’Oratoire est alors supprimé et, comme la plupart des églises, en 1793 l’édifice est saccagé et pillé (les tombeaux des chapelles latérales sont démolis, les armoiries, les sculptures du portail, les fleurs de lys des voûtes et des vitraux, ainsi que presque toutes les peintures ornant l’intérieur sont détruites ou vendues). L’Oratoire devient salle de conférences, salle d’études, magasin de dépôt de décors de théâtre. Dès le début du XIXème siècle, le Concordat et Napoléon 1er vont permettre de donner une nouvelle vie à l’Oratoire. Si cette église est mise à la disposition du culte réformé par l’empereur Napoléon en 1811 ce n’est que provisoirement et il faudra attendre 1844 pour que l’affectation au Consistoire réformé devienne définitive. Au XXème siècle, l’Oratoire du Louvre va devenir un haut lieu du protestantisme français. Depuis, sous l’impulsion de nombreux pasteurs, artistes, de son chœur, de ses organistes, l’Oratoire du Louvre développe une activité musicale intense dans laquelle la musique de J.-S. Bach n’est jamais très loin.
Organiste titulaireDavid Cassan, Sarah KimAssistants: Alexandre Korovitch, Aurélien PeterAnciens organistes titulaires célèbres :•Henriette Puig-Roget (1934-1952)•Marie-Louise Girod (1941-2008)Concerts Chaque 1er samedi du mois à 17 h Cultes avec orgueDimanche 10h30VidéosJean-Dominique Pasquet (ancien titulaire)Photo buffet : Jeroen de HaanPhoto console : Thierry Correard
D1Des orgues de l’Oratoire avant la Révolution, il subsiste pratiquement aucune d’information. Il est clair que l’église de l’Oratoire, alors paroisse royale, a sans doute possédée un instrument d’une grande qualité.Affectée par Napoléon au culte Réformé en 1811, l’Oratoire reçu l’ancien orgue de l’église St Louis du Louvre. Il avait été offert par Louis Féline, membre du Consistoire Réformé.Rapidement jugé insuffisant pour accompagner le chant des Psaumes, il fut cédé en 1835 à la paroisse réformée de Nantes.1828Le Consistoire commanda un instrument de 3 claviers et 26 jeux (dont 10 d’anches) au facteur Callinet-Somer. Il prit place dans un buffet de style empire dessiné par Hippolyte Godde.En 1845, sous l’impulsion de l’organiste titulaire E. Meumann, un projet de construction d’un orgue plus conséquent (avec 32 pieds et 56 jeux) vit le jour. Meumann argumenta alors que ce dernier serait alors plus apte à accompagner le culte protestant. Après de nombreux atermoiement, ce n’est finalement qu’un relevage avec quelques réparations qui fut effectué en 1852 par la Maison Cavaillé-Coll qui assurera ensuite l’entretien de l’orgue. 1898Dans le cadre d’une grande campagne de travaux dans l’église, une nouvelle reconstruction de l’orgue fut envisagée. Les travaux furent confiés à Joseph Merklin qui porta l’instrument à 32 jeux, installa une console retournée et dota l’instrument d’une transmission pneumatique. Les transformations furent payées grâce à un lègue d’une paroissienne. Cet instrument donna satisfaction jusque dans les années 1950, où l’instrument donna de nombreux signes de fatigue.1962Après diverses consultations, la paroisse se pencha en faveur de la construction d’un nouvel orgue sur une nouvelle tribune plus spacieuse (permettant d’accueillir la grande chorale de l’Oratoire). La construction du nouvel instrument fut alors confiée aux établissements Gonzalez qui créèrent un orgue néo- classique sans buffet à traction électropneumatique comportant 3 claviers et pédalier et 67 jeux. 32 jeux de l’orgue précédent furent intégrés et complètement réharmonisés. La composition fut confiée à Norbert Dufourcq. Afin de garder le maximum de place sur la tribune, le positif de dos fut placé en 2 parties dans des niches latérales de part et d’autre de la tribune. L’instrument a été inauguré en janvier 1962 par Alexandre Cellier, Marcel Dupré et M.-L. Girod-Parrot. 1987Relevage par Jean-Marc Cicchéro. 2012Installation d'une traction électrique, d'un combinateur électronique, d'un séquenceur et d'un transposeur par Bernrad Dargassies.2014-2015Relevage par Bernard Dargassies.Site de l’orgue
D1Des orgues de l’Oratoire avant la Révolution, il subsiste pratiquement aucune d’information. Il est clair que l’église de l’Oratoire, alors paroisse royale, a sans doute possédée un instrument d’une grande qualité.Affectée par Napoléon au culte Réformé en 1811, l’Oratoire reçu l’ancien orgue de l’église St Louis du Louvre. Il avait été offert par Louis Féline, membre du Consistoire Réformé.Rapidement jugé insuffisant pour accompagner le chant des Psaumes, il fut cédé en 1835 à la paroisse réformée de Nantes.1828Le Consistoire commanda un instrument de 3 claviers et 26 jeux (dont 10 d’anches) au facteur Callinet-Somer. Il prit place dans un buffet de style empire dessiné par Hippolyte Godde.En 1845, sous l’impulsion de l’organiste titulaire E. Meumann, un projet de construction d’un orgue plus conséquent (avec 32 pieds et 56 jeux) vit le jour. Meumann argumenta alors que ce dernier serait alors plus apte à accompagner le culte protestant. Après de nombreux atermoiement, ce n’est finalement qu’un relevage avec quelques réparations qui fut effectué en 1852 par la Maison Cavaillé-Coll qui assurera ensuite l’entretien de l’orgue. 1898Dans le cadre d’une grande campagne de travaux dans l’église, une nouvelle reconstruction de l’orgue fut envisagée. Les travaux furent confiés à Joseph Merklin qui porta l’instrument à 32 jeux, installa une console retournée et dota l’instrument d’une transmission pneumatique. Les transformations furent payées grâce à un lègue d’une paroissienne. Cet instrument donna satisfaction jusque dans les années 1950, où l’instrument donna de nombreux signes de fatigue.1962Après diverses consultations, la paroisse se pencha en faveur de la construction d’un nouvel orgue sur une nouvelle tribune plus spacieuse (permettant d’accueillir la grande chorale de l’Oratoire). La construction du nouvel instrument fut alors confiée aux établissements Gonzalez qui créèrent un orgue néo- classique sans buffet à traction électropneumatique comportant 3 claviers et pédalier et 67 jeux. 32 jeux de l’orgue précédent furent intégrés et complètement réharmonisés. La composition fut confiée à Norbert Dufourcq. Afin de garder le maximum de place sur la tribune, le positif de dos fut placé en 2 parties dans des niches latérales de part et d’autre de la tribune. L’instrument a été inauguré en janvier 1962 par Alexandre Cellier, Marcel Dupré et M.-L. Girod-Parrot. 1987Relevage par Jean-Marc Cicchéro. 2012Installation d'une traction électrique, d'un combinateur électronique, d'un séquenceur et d'un transposeur par Bernrad Dargassies.2014-2015Relevage par Bernard Dargassies.Site de l’orgue
Organiste titulaireDavid Cassan, Sarah KimAssistants: Alexandre Korovitch, Aurélien PeterAnciens organistes titulaires célèbres :•Henriette Puig-Roget (1934-1952)•Marie-Louise Girod (1941-2008)Concerts Chaque 1er samedi du mois à 17 h Cultes avec orgueDimanche 10h30VidéosJean-Dominique Pasquet (ancien titulaire)Photo buffet : Jeroen de HaanPhoto console : Thierry Correard