Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Notre-Dame

d'Espérance

2-4 Rue du Commandant Lamy, 75011 Paris
L’église ND de l’Espérance se trouve en plein cœur du Faubourg Saint Antoine. Au début du XXe siècle, on y trouvait de nombreux artisans et notamment des menuisiers-ébénistes. Conscient du manque d'évangélisation, le père Anizan créa les Fils de la Charité pour pallier ce vide spirituel. En 1928, il fit construire une chapelle en béton, malheureusement peu solide. Dangereuse, elle fut détruite en 1994 et remplacée par l'édifice actuel. Notre-Dame d'Espérance est une église au style contemporain, mêlant béton et verre pour les murs, métal et bois pour l'intérieur. Consacrée en 1997, elle est l'œuvre de l'architecte Bruno Legrand. Son point le plus original est la grande paroi de verre en façade. Des extraits des évangiles de Matthieu, Marc et Luc y sont gravés en mode «boustrophédon» : seule une ligne sur deux est lisible ; il faut aller de l'autre côté de la vitre pour lire le reste. L’architecte a intégré quelques œuvres d’arts provenant de l’ancienne église.
Organiste titulaire Vincent Guyot Concerts - Messes avec orgue Samedi à 18h30, dimanche à 10h30 Vidéo -
D5 Selon les archives, il s’agit d’un ancien orgue de cinéma construit par John Abbey. Transformé, augmenté et remonté par la maison Victor Gonzalez à l’ancienne petite église Notre- Dame d’Espérance en 1946, l’instrument est inauguré par André Marchal. Cet orgue est composé d’une petite vingtaine de jeux réels, répartis sur 2 claviers et pédalier à traction électrique montés sur une console séparée. Il est alors sans buffet et sa façade est composée de 15 tuyaux d’étain disposés en mitre et encadrés par 2 groupes de 3 tuyaux de bois. Le soubassement est en contreplaqué. Avant la destruction de l'ancienne église, l’orgue est démonté, puis est remonté en 1998 par Marc Hédelin dans le chœur de la nouvelle église. Il procède à plusieurs modifications importantes tout en respectant la composition initiale de l’instrument et il reconstruit la console. Plus tard, l’instrument sera entièrement restauré par Bernard Dargassies. Sa tuyauterie est encastrée dans une alcôve du chœur, masquée par des toiles tendues du même ton que les murs. Seules, 2 plateformes de tuyaux en étain composant la basse de Montre et encadrant 3 tuyaux en bois sont la partie visible de l’instrument. La console est déportée sur une tribune latérale le long de la nef permettant, depuis les claviers, une vue plongeante sur le chœur, ce qui est une situation très confortable pour l’organiste accompagnateur. Avec ses dédoublements et ses extensions, notamment à la pédale (fonds 16’, 8’ et 4’, anches 16’, 8’ et 4’), cet orgue de 24 jeux à la console représente un bel exemple de l’orgue néo- classique. Texte et photos : Thierry Correard.
1946 - Victor Gonzalez (3) 1998 - Adrien Maciet/Marc Hédelin (3a) 2005 - Dargassies (5)

II/24 (20) -

transmissions électriques

Composition Grand-orgue (56 notes) Montre 8 - Bourdon 8 - Prestant 4 - Doublette 2 Plein Jeu IV - Trompette 8 - Cromorne 8 Récit expressif (56 notes) Flûte à fuseau 8 - Salicional 8 -Voix céleste 8 - Flûte 4 - Nasard 2 2/3 - Quarte 2 - Tierce 1 3/5 - Cymbale III - Hautbois 8 - Trompette 8 - Clairon 4 Tremblant Pédale (30 notes) Soubasse 16 - Bourdon 8 - Flûte 4 (par extension) Bombarde 16 - Trompette 8 - Clairon 4 (empruntée du GO)
Les orgues de Paris

Notre-Dame

d'Espérance

2-4 Rue du Commandant Lamy, 75011 Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
D5 Selon les archives, il s’agit d’un ancien orgue de cinéma construit par John Abbey. Transformé, augmenté et remonté par la maison Victor Gonzalez à l’ancienne petite église Notre-Dame d’Espérance en 1946, l’instrument est inauguré par André Marchal. Cet orgue est composé d’une petite vingtaine de jeux réels, répartis sur 2 claviers et pédalier à traction électrique montés sur une console séparée. Il est alors sans buffet et sa façade est composée de 15 tuyaux d’étain disposés en mitre et encadrés par 2 groupes de 3 tuyaux de bois. Le soubassement est en contreplaqué. Avant la destruction de l'ancienne église, l’orgue est démonté, puis est remonté en 1998 par Marc Hédelin dans le chœur de la nouvelle église. Il procède à plusieurs modifications importantes tout en respectant la composition initiale de l’instrument et il reconstruit la console. Plus tard, l’instrument sera entièrement restauré par Bernard Dargassies. Sa tuyauterie est encastrée dans une alcôve du chœur, masquée par des toiles tendues du même ton que les murs. Seules, 2 plateformes de tuyaux en étain composant la basse de Montre et encadrant 3 tuyaux en bois sont la partie visible de l’instrument. La console est déportée sur une tribune latérale le long de la nef permettant, depuis les claviers, une vue plongeante sur le chœur, ce qui est une situation très confortable pour l’organiste accompagnateur. Avec ses dédoublements et ses extensions, notamment à la pédale (fonds 16’, 8’ et 4’, anches 16’, 8’ et 4’), cet orgue de 24 jeux à la console représente un bel exemple de l’orgue néo- classique. Texte et photos : Thierry Correard.
Organiste titulaire Vincent Guyot Concerts - Messes avec orgue Samedi à 18h30, dimanche à 10h30 Vidéo -
1946 - Victor Gonzalez (3) 1998 - Adrien Maciet/Marc Hédelin (3a) 2005 - Dargassies (5)

II/24 (20) -

transmissions électriques

Composition Grand-orgue (56 notes) Montre 8 - Bourdon 8 - Prestant 4 - Doublette 2 Plein Jeu IV - Trompette 8 - Cromorne 8 Récit expressif (56 notes) Flûte à fuseau 8 - Salicional 8 -Voix céleste 8 - Flûte 4 - Nasard 2 2/3 - Quarte 2 - Tierce 1 3/5 - Cymbale III - Hautbois 8 - Trompette 8 - Clairon 4 Tremblant Pédale (30 notes) Soubasse 16 - Bourdon 8 - Flûte 4 (par extension) Bombarde 16 - Trompette 8 - Clairon 4 (empruntée du GO)