Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2025 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Notre Dame

de l’Assomption

de Passy

88, rue de l'assomption, 75016 Paris
Organiste titulaire Léonid Karev Concerts - Messes avec orgue Samedi à 18h30, Dimanche à 9h, 11h et 19h Vidéos -
A l’origine chapelle du couvent des pères de la Miséricorde de la rue de Varennes à Paris, la chapelle ayant été tout bonnement transportée pierre par pierre à Passy, quand les pères ont été expulsés en 1881. Initialement dédiée à Notre-Dame de la Miséricorde, elle est vouée en 1928 à Notre- Dame-de-l'Assomption de Passy, eu égard aux religieuses de l'Assomption dont le couvent se trouve plus loin dans la même rue. La chapelle est agrandie en 1934 par l'architecte Labro avec l'ajout-de bas-côtés. Enfin, en 1952, on construit une seconde nef, donnant à l'église une forme très peu banale. Notre-Dame-de- l'Assomption-de-Passy est de style néo-classique avec une très belle coupole à la croisée des deux nefs.
D5 Un premier orgue a été construit à la fin du XIXème par la maison Abbey de Versailles pour l’Eglise Notre Dame de l’Assomption de Passy à Paris. Suite à l’agrandissement de l’église vers 1952, l’orgue d’origine fut racheté par la paroisse Ste Bernadette de Brignogan (Finistère) où il se trouve toujours. Plus d’infos… L'orgue actuel de Notre-Dame de Passy a subi plusieurs transformations et a changé au moins trois fois de propriétaire. Construit par Charles Mutin, au tout début du XXe siècle, il a bénéficié de toutes les techniques et robustesses de fabrication qui ont fait la réputation de cette maison. Nous ne savons rien du premier propriétaire de l'instrument, sans doute était-ce un riche particulier amateur d'orgue, ou une petite communauté. En 1928, l'orgue est racheté par le comte Léonce de Saint- Martin, organiste titulaire de Notre-Dame de Paris, pour son appartement de la place des Vosges. Gutschenritter remonte l'instrument et profite de ce travail pour apporter quelques modifications et adjonctions à l'orgue de Mutin, dont un troisième clavier qui ne comporte aucun jeu mais sert de clavier d’accouplement, donnant ainsi plus de possibilités au jeu de l'organiste. L'instrument avait à cette époque 19 jeux. Le chanoine Boulard, curé de l'église Notre-Dame de l'Assomption ayant réalisé des travaux d'agrandissement de l'église dans les années 1950, cherche à remplacer le modeste orgue qui occupe la deuxième tribune au fond de la nef. A cette époque Emmanuel de Villèle, alors organiste titulaire de l'église, apprend que l'orgue de Léonce de Saint- Martin est en vente. Il en informe aussitôt le Chanoine Boulard qui en fait l'acquisition. L'instrument est remonté par Beuchet-Debierre. D'importants travaux d'agrandissement et d'électrification sont entrepris afin d'adapter l'orgue aux dimensions de l'église et en augmenter les possibilités d'interprétation musicale. L'orgue essentiellement romantique, est transformé en instrument néoclassique , conforme à la mode de l'époque. Le remontage de l'ensemble est confié à l'harmoniste Jacques Picaud, collaborateur parisien des Ets Beuchet.
190x - Charles Mutin (1) 1928 - Gaston Gutschenritter (3a) 1959 - Beuchet-Debierre (3a)

III/38 (29) - transmission électrique -

composition

Photo console : Gaspard de LaMotte
Les orgues de Paris

Notre Dame

de l’Assomption

de Passy

88, rue de l'assomption, 75016 Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt LES ORGUES
Organiste titulaire Léonid Karev Concerts - Messes avec orgue Samedi à 18h30, Dimanche à 9h, 11h et 19h Vidéos -
D5 Un premier orgue a été construit à la fin du XIXème par la maison Abbey de Versailles pour l’Eglise Notre Dame de l’Assomption de Passy à Paris. Suite à l’agrandissement de l’église vers 1952, l’orgue d’origine fut racheté par la paroisse Ste Bernadette de Brignogan (Finistère) où il se trouve toujours. Plus d’infos… L'orgue actuel de Notre-Dame de Passy a subi plusieurs transformations et a changé au moins trois fois de propriétaire. Construit par Charles Mutin, au tout début du XXe siècle, il a bénéficié de toutes les techniques et robustesses de fabrication qui ont fait la réputation de cette maison. Nous ne savons rien du premier propriétaire de l'instrument, sans doute était-ce un riche particulier amateur d'orgue, ou une petite communauté. En 1928, l'orgue est racheté par le comte Léonce de Saint- Martin, organiste titulaire de Notre-Dame de Paris, pour son appartement de la place des Vosges. Gutschenritter remonte l'instrument et profite de ce travail pour apporter quelques modifications et adjonctions à l'orgue de Mutin, dont un troisième clavier qui ne comporte aucun jeu mais sert de clavier d’accouplement, donnant ainsi plus de possibilités au jeu de l'organiste. L'instrument avait à cette époque 19 jeux. Le chanoine Boulard, curé de l'église Notre-Dame de l'Assomption ayant réalisé des travaux d'agrandissement de l'église dans les années 1950, cherche à remplacer le modeste orgue qui occupe la deuxième tribune au fond de la nef. A cette époque Emmanuel de Villèle, alors organiste titulaire de l'église, apprend que l'orgue de Léonce de Saint- Martin est en vente. Il en informe aussitôt le Chanoine Boulard qui en fait l'acquisition. L'instrument est remonté par Beuchet-Debierre. D'importants travaux d'agrandissement et d'électrification sont entrepris afin d'adapter l'orgue aux dimensions de l'église et en augmenter les possibilités d'interprétation musicale. L'orgue essentiellement romantique, est transformé en instrument néoclassique , conforme à la mode de l'époque. Le remontage de l'ensemble est confié à l'harmoniste Jacques Picaud, collaborateur parisien des Ets Beuchet.
Photo console : Gaspard de LaMotte
190x - Charles Mutin (1) 1928 - Gaston Gutschenritter (3a) 1959 - Beuchet-Debierre (3a)

III/38 (29) - transmission électrique -

composition