B2 L'église possédait, avant la révolution d’un orgue mais aucun document ne subsiste sur les circonstances au cours desquelles l'église fut dépossédée de son orgue avant le Concordat. On ne connaît pas ses caractéristiques. En 1763, l'instrument est entretenu par Claude Ferrand. Cet orgue disparaît pendant la Révolution française, vers 1793. Après le Concordat, un orgue d'accompagnement réalisé par le facteur Larroque fut installé dans le choeur de l'église. À partir de 1831, Louis Callinet commença la construction d'un grand orgue. En 1864, Joseph Merklin fut chargé de faire le transfert de l'instrument sur la tribune actuelle, constituée à partir d’éléments du XVIIIème siècle. La mécanique, les sommiers et la soufflerie sont refaits à neuf. Quelques jeux de détails et plein-jeux sont également supprimés. Les travaux furent achevés en 1867. En 1910, John-Albert Abbey supprima tous les jeux de mutations; l'orgue est réduit à 25 jeux. En 1925, l'instrument fut restauré et agrandi par Auguste Convers. L'instrument est augmenté à 32 jeux. L’ordre des claviers est modifié avec le G0 en première position. Le Positif devient expressif, une machine Barker au GO est mise en place et une transmission pneumatique tubulaire pour le Récit est installée. En 1962, suite aux bombardements du 26 aout 1944, au cours desquels l’instrument fut très endommagé, une reconstruction de l’instrument en style nord-allemand fut confiée à Alfred Kern. Le buffet ancien (1864) est conservé, mais son soubassement est modifié et un buffet de positif de dos est ajouté. Une grande partie de la tuyauterie de Callinet est conservée. La console est disposée en fenêtre centrale et commande une mécanique suspendue. L'appel des jeux est électropneumatique, ce qui a permis l'installation de deux combinaisons libres. En 1973, des modifications par Afred kern et fils. En 1991, l'instrument fut relevé par le facteur Dominique Lalmand (application du tempérament Bach-Kellner).
Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Notre Dame des

Blancs Manteaux

12, rue des Blancs-manteaux, 75004 Paris

Orgue de tribune OdC >

L’histoire de Notre Dame des Blancs-Manteaux commence au XIIIe siècle avec l’érection d’un couvent. L'église, de style classique, fut construite en 1668. À la Révolution, dès 1790, les ordres religieux sont supprimés, les moines des Blancs-Manteaux chassés, les bâtiments pillés et vendus (1796 et 1797). L'église sera rouverte au culte après le Concordat. En 1863, l'architecte Victor Baltard ajoute une huitième travée vers la rue des Blancs-Manteaux. En guise de façade, il réinstalle le portail de l'église des Barnabites, démolie lors du percement du boulevard du Palais. Au niveau artistique, l'église des Blancs-Manteaux abrite un nombre surprenant de tableaux religieux dans sa nef et sa chapelle Sainte-Geneviève. Elle abrite aussi une magnifique chaire à prêcher de style baroque allemand, acquise par l'abbé Charles-Félix Garenne, curé de l'église de 1831 jusqu'à sa mort en 1878 et à qui l'on doit la plus grande partie du mobilier actuel.
1927 Organiste titulaire  Dominique Merlet, Matthieu Odinet  Organistes célèbres ayant illustré l’instrument : Léonce de Saint Martin, Georges Guillard, Odile Bailleux. Concerts Régulièrement Messes avec orgue Samedi à 18h15, dimanche à 11h Vidéos - Audio Marie-Claire Alain, Olivier Alain – L'art Du Canon Chez J.S. Bach (41 Canons Pour Deux Orgues)  Erato STU 71 103
1968 - Alfred Kern (3) 1973 - Alfred & Daniel Kern (7) 1992 - Dominique Lalmand (6)

III/43 - traction mécanique -

composition

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Blancs Manteaux

12, rue des Blancs-manteaux, 75004 Paris

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B2 L'église possédait, avant la révolution d’un orgue mais aucun document ne subsiste sur les circonstances au cours desquelles l'église fut dépossédée de son orgue avant le Concordat. On ne connaît pas ses caractéristiques. En 1763, l'instrument est entretenu par Claude Ferrand. Cet orgue disparaît pendant la Révolution française, vers 1793. Après le Concordat, un orgue d'accompagnement réalisé par le facteur Larroque fut installé dans le choeur de l'église. À partir de 1831, Louis Callinet commença la construction d'un grand orgue. En 1864, Joseph Merklin fut chargé de faire le transfert de l'instrument sur la tribune actuelle, constituée à partir d’éléments du XVIIIème siècle. La mécanique, les sommiers et la soufflerie sont refaits à neuf. Quelques jeux de détails et plein-jeux sont également supprimés. Les travaux furent achevés en 1867. En 1910, John-Albert Abbey supprima tous les jeux de mutations; l'orgue est réduit à 25 jeux. En 1925, l'instrument fut restauré et agrandi par Auguste Convers. L'instrument est augmenté à 32 jeux. L’ordre des claviers est modifié avec le G0 en première position. Le Positif devient expressif, une machine Barker au GO est mise en place et une transmission pneumatique tubulaire pour le Récit est installée. En 1962, suite aux bombardements du 26 aout 1944, au cours desquels l’instrument fut très endommagé, une reconstruction de l’instrument en style nord-allemand fut confiée à Alfred Kern. Le buffet ancien (1864) est conservé, mais son soubassement est modifié et un buffet de positif de dos est ajouté. Une grande partie de la tuyauterie de Callinet est conservée. La console est disposée en fenêtre centrale et commande une mécanique suspendue. L'appel des jeux est électropneumatique, ce qui a permis l'installation de deux combinaisons libres. En 1973, des modifications par Afred kern et fils. En 1991, l'instrument fut relevé par le facteur Dominique Lalmand (application du tempérament Bach-Kellner).
1968 - Alfred Kern (3) 1973 - Alfred & Daniel Kern (7) 1992 - Dominique Lalmand (6)

III/43 - traction mécanique -

composition

Organiste titulaire  Dominique Merlet, Matthieu Odinet  Organistes célèbres ayant illustré l’instrument : Léonce de Saint Martin, Georges Guillard, Odile Bailleux. Concerts Régulièrement Messes avec orgue Samedi à 18h15, dimanche à 11h Vidéos - Audio Marie-Claire Alain, Olivier Alain – L'art Du Canon Chez J.S. Bach (41 Canons Pour Deux Orgues)  Erato STU 71 103