L’église, à l’allure très majestueuse a été construite sous le règne de Napoléon III, par l'architecte Louis-Antoine Heret, dans un style néo-roman avec une structure métallique apparente. Construite au sommet de la colline de Ménilmontant, l’aménagement du parvis a nécessité la construction de 54 marches pour compenser la différence de niveau entre la façade et l'abside. C'est la troisième plus grande église de Paris au niveau de sa longueur et sa surface de toits d'ardoise. Cette dernière est soutenue par une charpente en bois, qui repose sur des poutres métalliques complétant des nervures en fonte visibles sous les voûtes de la nef. Ce fut la première église de Paris à avoir une structure métallique visible.
C1L’orgue de Notre-Dame-de-la-Croix est l'un des rares orgues à Paris construits par Cavaillé-Coll, qui n’a pas subi de modifications majeures. L'orgue a été construit entre 1872 et 1874. Lors de la conception de l'instrument, Cavaillé-Coll a été confronté à deux problèmes techniques majeurs dus à la présence d’une grande rosace ainsi que le passage des cloches au centre de la tribune. Par son intérêt architectural et théologique, la rosace devait être entièrement visible depuis le bas de la nef afin d’y voir les neuf croix contenues dans cette dernière. Cavaillé-Coll a donc été obligé de construire un buffet en deux corps. De même, il dut se résoudre à installer la console au bord de la tribune afin de l’espace pour y descendre les cloches, vide. Ces contraintes entrainèrent une modification profonde du projet initial. En effet, le devis d'origine comportait un orgue de 3 claviers comportant un Récit Expressif, Grand- Orgue, Positif expressif et une Pédale. Après l'installation du Récit et du Grand-Orgue, il était évident que la place manquait pour le Positif. La console étant déjà posée, le premier manuel fut transformé en clavier d’accouplement permanent, ce qui signifie qu'il accouple le Récit avec le Grand-Orgue. Pour prendre en compte le passage des cloches, Cavaillé-Coll a été contraint de tourner la console (face à la rosace) et de concevoir une mécanique complexe. Le buffet de droite contient les tuyaux du clavier de grand orgue, en hauteur. Dans le soubassement se trouvent la mécanique, une partie de la soufflerie et la machine Barker.Le buffet de gauche contient le récit, dont les tuyaux sont enfermés dans une boîte. Cette boîte est munie de volets, que l'on ouvre ou ferme par une pédale d'expression, à la console. Juste à côté se trouve un grand vide qui devait contenir les 11 jeux du positif.Au fond de la tribune se trouve la pédale, répartie de chaque côté avec au centre le grand soufflet principal. Les tuyaux de pédale sont à l'air libre. Les plus grands tuyaux (16 pieds) font à peu près 5,5 mètres (18 pieds) de haut sur une section de 45 centimètres (1,5 pied) de large, ce qui est assez exceptionnel comme taille.1912Charles Mutin rénova l'orgue et augmenta la pression du vent. 1922Quelques travaux d’harmonie furent réalisés par Fernand Prince.1955Erwin Müller transforma deux jeux afin de «baroquiser» l’instrument: l'Octave 4 'du Grand-Orgue fut décalée en Quinte 2 2/3'; et le Plein-Jeu fut totalement recomposé (C = 1 1/3, c = 2, c '= 2 2/3', c '' = 4). 1989Ll'orgue a été restauré par Daniel Birouste (Plaisance) . Toutefois le budget limité n’a pas permis de réaliser une véritable restauration.2010Un relevage fut effectué par le facteur Hubert Brayé de Mortzwiller (68). Un important travail d'égalisation, en particulier des jeux d'anches, a été réalisé. Bien que cet orgue ne dispose que de 26 jeux, l'instrument a une puissance incroyable et il peut être considéré comme l'un des meilleurs Cavaillé -Coll de Paris. Site internet
C1L’orgue de Notre-Dame-de-la-Croix est l'un des rares orgues à Paris construits par Cavaillé-Coll, qui n’a pas subi de modifications majeures. L'orgue a été construit entre 1872 et 1874. Lors de la conception de l'instrument, Cavaillé-Coll a été confronté à deux problèmes techniques majeurs dus à la présence d’une grande rosace ainsi que le passage des cloches au centre de la tribune. Par son intérêt architectural et théologique, la rosace devait être entièrement visible depuis le bas de la nef afin d’y voir les neuf croix contenues dans cette dernière. Cavaillé-Coll a donc été obligé de construire un buffet en deux corps. De même, il dut se résoudre à installer la console au bord de la tribune afin de l’espace pour y descendre les cloches, vide. Ces contraintes entrainèrent une modification profonde du projet initial. En effet, le devis d'origine comportait un orgue de 3 claviers comportant un Récit Expressif, Grand- Orgue, Positif expressif et une Pédale. Après l'installation du Récit et du Grand-Orgue, il était évident que la place manquait pour le Positif. La console étant déjà posée, le premier manuel fut transformé en clavier d’accouplement permanent, ce qui signifie qu'il accouple le Récit avec le Grand-Orgue. Pour prendre en compte le passage des cloches, Cavaillé-Coll a été contraint de tourner la console (face à la rosace) et de concevoir une mécanique complexe. Le buffet de droite contient les tuyaux du clavier de grand orgue, en hauteur. Dans le soubassement se trouvent la mécanique, une partie de la soufflerie et la machine Barker.Le buffet de gauche contient le récit, dont les tuyaux sont enfermés dans une boîte. Cette boîte est munie de volets, que l'on ouvre ou ferme par une pédale d'expression, à la console. Juste à côté se trouve un grand vide qui devait contenir les 11 jeux du positif.Au fond de la tribune se trouve la pédale, répartie de chaque côté avec au centre le grand soufflet principal. Les tuyaux de pédale sont à l'air libre. Les plus grands tuyaux (16 pieds) font à peu près 5,5 mètres (18 pieds) de haut sur une section de 45 centimètres (1,5 pied) de large, ce qui est assez exceptionnel comme taille.1912Charles Mutin rénova l'orgue et augmenta la pression du vent. 1922Quelques travaux d’harmonie furent réalisés par Fernand Prince.1955Erwin Müller transforma deux jeux afin de «baroquiser» l’instrument: l'Octave 4 'du Grand-Orgue fut décalée en Quinte 2 2/3'; et le Plein-Jeu fut totalement recomposé (C = 1 1/3, c = 2, c '= 2 2/3', c '' = 4). 1989Ll'orgue a été restauré par Daniel Birouste (Plaisance) . Toutefois le budget limité n’a pas permis de réaliser une véritable restauration.2010Un relevage fut effectué par le facteur Hubert Brayé de Mortzwiller (68). Un important travail d'égalisation, en particulier des jeux d'anches, a été réalisé. Bien que cet orgue ne dispose que de 26 jeux, l'instrument a une puissance incroyable et il peut être considéré comme l'un des meilleurs Cavaillé -Coll de Paris. Site internet