Les orgues de Paris
ORGUES DE PARIS © 2024 Vincent Hildebrandt ACCUEIL LES ORGUES

Notre Dame

de la Croix

3, place de Ménilmontant, 75020 Paris

Orgue de tribune OdC >

L’église, à l’allure très majestueuse a été construite sous le règne de Napoléon III, par l'architecte Louis- Antoine Heret, dans un style néo-roman avec une structure métallique apparente. Construite au sommet de la colline de Ménilmontant, l’aménagement du parvis a nécessité la construction de 54 marches pour compenser la différence de niveau entre la façade et l'abside. C'est la troisième plus grande église de Paris au niveau de sa longueur et sa surface de toits d'ardoise. Cette dernière est soutenue par une charpente en bois, qui repose sur des poutres métalliques complétant des nervures en fonte visibles sous les voûtes de la nef. Ce fut la première église de Paris à avoir une structure métallique visible.
C1 L’orgue de Notre-Dame-de-la-Croix est l'un des rares orgues à Paris construits par Cavaillé-Coll, qui n’a pas subi de modifications majeures. L'orgue a été construit entre 1872 et 1874. Lors de la conception de l'instrument, Cavaillé-Coll a été confronté à deux problèmes techniques majeurs dus à la présence d’une grande rosace ainsi que le passage des cloches au centre de la tribune. Par son intérêt architectural et théologique, la rosace devait être entièrement visible depuis le bas de la nef afin d’y voir les neuf croix contenues dans cette dernière. Cavaillé-Coll a donc été obligé de construire un buffet en deux corps. De même, il dut se résoudre à installer la console au bord de la tribune afin de l’espace pour y descendre les cloches, vide. Ces contraintes entrainèrent une modification profonde du projet initial. En effet, le devis d'origine comportait un orgue de 3 claviers comportant un Récit Expressif, Grand- Orgue, Positif expressif et une Pédale. Après l'installation du Récit et du Grand-Orgue, il était évident que la place manquait pour le Positif. La console étant déjà posée, le premier manuel fut transformé en clavier d’accouplement permanent, ce qui signifie qu'il accouple le Récit avec le Grand-Orgue. Pour prendre en compte le passage des cloches, Cavaillé-Coll a été contraint de tourner la console (face à la rosace) et de concevoir une mécanique complexe. Le buffet de droite contient les tuyaux du clavier de grand orgue, en hauteur. Dans le soubassement se trouvent la mécanique, une partie de la soufflerie et la machine Barker. Le buffet de gauche contient le récit, dont les tuyaux sont enfermés dans une boîte. Cette boîte est munie de volets, que l'on ouvre ou ferme par une pédale d'expression, à la console. Juste à côté se trouve un grand vide qui devait contenir les 11 jeux du positif. Au fond de la tribune se trouve la pédale, répartie de chaque côté avec au centre le grand soufflet principal. Les tuyaux de pédale sont à l'air libre. Les plus grands tuyaux (16 pieds) font à peu près 5,5 mètres (18 pieds) de haut sur une section de 45 centimètres (1,5 pied) de large, ce qui est assez exceptionnel comme taille. 1912 Charles Mutin rénova l'orgue et augmenta la pression du vent. 1922 Quelques travaux d’harmonie furent réalisés par Fernand Prince. 1955 Erwin Müller transforma deux jeux afin de «baroquiser» l’instrument: l'Octave 4 'du Grand-Orgue fut décalée en Quinte 2 2/3'; et le Plein-Jeu fut totalement recomposé (C = 1 1/3, c = 2, c '= 2 2/3', c '' = 4). 1989 Ll'orgue a été restauré par Daniel Birouste (Plaisance) . Toutefois le budget limité n’a pas permis de réaliser une véritable restauration. 2010 Un relevage fut effectué par le facteur Hubert Brayé de Mortzwiller (68). Un important travail d'égalisation, en particulier des jeux d'anches, a été réalisé. Bien que cet orgue ne dispose que de 26 jeux, l'instrument a une puissance incroyable et il peut être considéré comme l'un des meilleurs Cavaillé -Coll de Paris. Site internet
Organiste titulaire Frédéric Denis Organistes célèbres ayants illustré l’instrument : Gaston Litaize (1930-1932), Jean Langlais (1932-1934) Concerts Rarement Messes avec orgue Samedi 18h, Dimanche 11h, 18h Vidéos Frédéric Denis Audio Frédéric Denis (grand orgue), Eliane Stefan (orgue de choeur) - Grand choeur dialogué - Eugène Gigout Frédéric Denis (grand orgue) - Carillon de Westminster - Louis Vierne photo GO: Jeroen de Haan
Photo : Pierre Marteau
1874 - Cavaille-Coll (1) 1912 - Charles Mutin (6) 1922 - Fernand Prince (6) 1955 - Erwin Muller (3b) 1990 - Daniel Birouste (5) 2010 - Hubert Brayé (6)

III/26 - traction mécanique -

composition

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C1 L’orgue de Notre-Dame-de-la-Croix est l'un des rares orgues à Paris construits par Cavaillé-Coll, qui n’a pas subi de modifications majeures. L'orgue a été construit entre 1872 et 1874. Lors de la conception de l'instrument, Cavaillé-Coll a été confronté à deux problèmes techniques majeurs dus à la présence d’une grande rosace ainsi que le passage des cloches au centre de la tribune. Par son intérêt architectural et théologique, la rosace devait être entièrement visible depuis le bas de la nef afin d’y voir les neuf croix contenues dans cette dernière. Cavaillé-Coll a donc été obligé de construire un buffet en deux corps. De même, il dut se résoudre à installer la console au bord de la tribune afin de l’espace pour y descendre les cloches, vide. Ces contraintes entrainèrent une modification profonde du projet initial. En effet, le devis d'origine comportait un orgue de 3 claviers comportant un Récit Expressif, Grand- Orgue, Positif expressif et une Pédale. Après l'installation du Récit et du Grand-Orgue, il était évident que la place manquait pour le Positif. La console étant déjà posée, le premier manuel fut transformé en clavier d’accouplement permanent, ce qui signifie qu'il accouple le Récit avec le Grand-Orgue. Pour prendre en compte le passage des cloches, Cavaillé-Coll a été contraint de tourner la console (face à la rosace) et de concevoir une mécanique complexe. Le buffet de droite contient les tuyaux du clavier de grand orgue, en hauteur. Dans le soubassement se trouvent la mécanique, une partie de la soufflerie et la machine Barker. Le buffet de gauche contient le récit, dont les tuyaux sont enfermés dans une boîte. Cette boîte est munie de volets, que l'on ouvre ou ferme par une pédale d'expression, à la console. Juste à côté se trouve un grand vide qui devait contenir les 11 jeux du positif. Au fond de la tribune se trouve la pédale, répartie de chaque côté avec au centre le grand soufflet principal. Les tuyaux de pédale sont à l'air libre. Les plus grands tuyaux (16 pieds) font à peu près 5,5 mètres (18 pieds) de haut sur une section de 45 centimètres (1,5 pied) de large, ce qui est assez exceptionnel comme taille. 1912 Charles Mutin rénova l'orgue et augmenta la pression du vent. 1922 Quelques travaux d’harmonie furent réalisés par Fernand Prince. 1955 Erwin Müller transforma deux jeux afin de «baroquiser» l’instrument: l'Octave 4 'du Grand-Orgue fut décalée en Quinte 2 2/3'; et le Plein-Jeu fut totalement recomposé (C = 1 1/3, c = 2, c '= 2 2/3', c '' = 4). 1989 Ll'orgue a été restauré par Daniel Birouste (Plaisance) . Toutefois le budget limité n’a pas permis de réaliser une véritable restauration. 2010 Un relevage fut effectué par le facteur Hubert Brayé de Mortzwiller (68). Un important travail d'égalisation, en particulier des jeux d'anches, a été réalisé. Bien que cet orgue ne dispose que de 26 jeux, l'instrument a une puissance incroyable et il peut être considéré comme l'un des meilleurs Cavaillé -Coll de Paris. Site internet
Organiste titulaire Frédéric Denis Organistes célèbres ayants illustré l’instrument : Gaston Litaize (1930-1932), Jean Langlais (1932-1934) Concerts Rarement Messes avec orgue Samedi 18h, Dimanche 11h, 18h Vidéos Frédéric Denis Audio Frédéric Denis (grand orgue), Eliane Stefan (orgue de choeur) - Grand choeur dialogué - Eugène Gigout Frédéric Denis (grand orgue) - Carillon de Westminster - Louis Vierne photo GO: Jeroen de Haan
Photo : Pierre Marteau
1874 - Cavaille-Coll (1) 1912 - Charles Mutin (6) 1922 - Fernand Prince (6) 1955 - Erwin Muller (3b) 1990 - Daniel Birouste (5) 2010 - Hubert Brayé (6)

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