Organiste titulaire
Jorris Sauquet
Organiste célèbre ayant été titulaire de
l’instrument : Jan Fellot (Fellot (auteur du fameux
livre sur "l'orgue classique français")
Concerts
Occasionellement
Messes avec orgue
Samedi à 18h30, dimanche à 9h30, 11h et 19h
Vidéos
Jorris Sauquet
Cet instrument construit en 1890 par Aristide Cavaillé-Coll
demeurera d’abord plusieurs années dans les ateliers du
célèbre facteur avenue du Maine à Paris où il servira
d’instrument de démonstration. Il sera alors essayé et joué
par les plus grands organistes de l’époque.
Il quitte ensuite les ateliers Cavaillé-Coll pour être installé
provisoirement en l’église du Sacré-Cœur de Montmartre
qui est en attente d’un instrument plus important. Il sera
installé par la suite, dans les années 1910, sur la tribune de
la toute nouvelle église Notre-Dame du Rosaire dans le
14ème arrondissement, église consacrée le 29 juin 1911.
Il s’agit d’un instrument certes modeste (20 jeux, dont 16
réels), mais admirablement préservé et d’une grande qualité
sonore. Il possède 2 claviers de 56 notes, un pédalier de 30
notes et des transmissions mécaniques.
Texte : Thierry Correard.
Note : La maintenance a été effectuée pendant de
nombreuses années par Gutschenritter, puis par Marc
Hédelin. À un moment inconnu, J. Picaud a ajouté un Plein
Jeu IV au Récit (peut-être en remplacement d'un Octavin) à
la demande de l'ancien titulaire, Jean Fellot (probablement
en 1956, lors d'une inauguration par Marcel Dupré). En
1968, le Bourdon 16 du Grand est remplacé par une
Doublette 2 ’.
La dernière restauration date de 2004 et a été effectuée par
Bernard Dargassies.
Le programme des travaux fut le suivant :
•
Suppression de la Doublette du Grand-Orgue
•
Ajout d'un nouvel Octavin au Récit
•
Remplacement du Bourdon du Grand-Orgue, en
mauvais état, par un Bourdon provenant de l'ancien
Cavaillé de l'Opéra comique de Paris
•
Suppression du Plein Jeu du récit, ajouté dans les années
1950 et ajout d'un nouveau Plein Jeu IV au le GO.
La Société Immobilière de la Région Parisienne
organisa en avril 1909 un concours auprès de
ses architectes pour concevoir une église
paroissiale au 196 rue de Vanves, dont le cahier
des charges est inspiré par l’abbé Boyreau. Le
projet retenu est celui de l'architecte Pierre
Sardou pour une église en style romano-
byzantin, avec probablement des influences
roman-florentin, inspirée de celle des Saints
Apôtres de Florence. L'église sera édifiée entre
1909 et 1911.
Malheureusement, le ciborium, les luminaires et
les grilles du chœur ont été enlevés en 1967,
suite au réaménagement du chœur après le
Concile Vatican II ! Heureusement, depuis les
années 2000, l’église ne cesse d’être embellie par
des œuvres contemporaines de grandes
qualités. Le label "Patrimoine du XXe siècle" du
Ministère de la Culture a été décerné à l'église
Notre-Dame-du-Rosaire en 2011.