Notre Dame
de la gare
Place Jeanne d'arc, 75013 Paris
1863 - Cavaille-Coll
1904 - Mutin
1928/43 - Gutschenritter
1983/84 - Gutschenritter/Haerpfer
1997 - Kern
II/25 - traction mécanique
Photo du buffet : Pierre Marteau
Photos de la console : Vincent Hildebrandt
Organistes titulaires
Lucile Dollat et Louis Jullien
Concerts
Rarement
Messes avec orgue
Samedi 18h30 Dimanche 9h30 11h00 18h30
Vidéos
Lucile Dollat (à venir)
Au milieu du XIXème siècle, suite à la forte
augmentation démographique de ce quartier
industriel, il fallait un lieu de culte supplémentaire.
À l'instar de beaucoup d'églises parisiennes, le
Second Empire s'en chargea. Notre-Dame-de-la-
Gare fut érigée entre 1855 et 1864, par l'architecte
Claude Naissant (1801-1879). Le style choisi fut le
roman de la fin du XIIe siècle.
Grâce à un donateur la Paroisse reçut le Grand-Orgue
actuel construit par Cavaillé-Coll en 1863 (opus 165).
Ce dernier n’était à l’origine pas destiné à cette église, il
aurait probablement été destiné à un Couvent près de
Saint-Omer, mais la composition d’origine, le buffet
ainsi que le banc ouvragé (avec des lyres sur les côtés)
peuvent faire penser à un orgue de salon. À l’origine,
les claviers s’étendaient à 54 notes et le pédalier
(uniquement en tirasse) à 25 notes.
Au début du XXe siècle, un relevage fut entrepris par
Charles Mutin. Il porta l’étendue du pédalier à 30 notes
et ajouta une Soubasse 16’ ainsi qu’une Flûte 8’
(utilisant une partie des tuyaux de la façade, qui étaient
alors chanoines). En 1928, des travaux de restauration
furent confiés à G. Gutschenritter. À cette occasion,
l’étendue des claviers fût portée à 56 notes, une Flûte
de 4’ de pédale fût ajoutée, ainsi que la machine Barker
du Grand-Orgue. En 1943, la même maison ajouta à la
pédale une Soubasse 32', avec premier octave en
emprunt de la Soubasse 16’, complétée de 12 tuyaux
de Quinte 10’ 2/3. Lors de cette intervention, l’harmonie
fût retouchée, notamment pour le Plein-Jeu et le
Cornet. Le diapason d’origine de l’orgue était à 435 Hz,
il a été rehaussé à 440 Hz, probablement par
Gutschenritter ou Haerpfer.
Une restauration fut réalisée en 1995-1997 par le
facteur Daniel Kern. Une pédale neuve fût posée et
l’harmonie a été en partie reprise. L’entretien de l’orgue
passa de la maison Kern à l’entreprise Cicchero et est à
présent confié au facteur Yves Fossaert. L’instrument a
été classé au titre des Monuments Historiques par
arrêté du 20 juin 1989.
Source: @aristidecavaillec0ll